Le flamand (Belgique) – qui compte deux Coupes du Monde officiées à son actif (l’Espagne en 1996 et Guatemala en 2000) – aura passé une semaine sur le caillou afin d’y dispenser ce « cours d’arbitrage futsal » à une dizaine de « stagiaires Arbitres » calédoniens.
L’occasion pour FEDCALFOOT de revenir sur cette formation d’arbitrage, à travers une INTERVIEW dans laquelle Perry GAUTIER nous livre ses impressions et son sentiment sur l’arbitrage futsal en Nouvelle-Calédonie / Une ITW réalisée par Hervé BROSSARD, Formateur d’Arbitres Futsal FCF.
FEDCALFOOT : Perry GAUTIER, pourriez-vous revenir brièvement sur votre carrière et nous décrire votre expérience dans l’arbitrage futsal au plus haut niveau ?
PERRY GAUTIER : J’ai commencé comme arbitre de football, mais très vite je me suis retrouvé au futsal. J’ai immédiatement eu l’ambition d’aller le plus loin possible au futsal car je me sentais « chez moi » sur le terrain, dans une salle de sport. Mes premiers matches internationaux m’ont permis d’ajuster ma méthode d’arbitrage - plus large - qui était à l’époque nouvelle dans notre propre compétition. La Coupe du Monde en Espagne 96 et au Guatemala 2000 a confirmé que ce style était également apprécié par d’autres.
FEDCALFOOT : Quelles sont les compétences et les aptitudes physiques nécessaires pour devenir un bon arbitre de Futsal ? Et du coup quels conseils pourriez-vous donner à nos arbitres calédoniens ?
P. G. : Une bonne condition physique est absolument nécessaire aujourd’hui pour suivre le jeu rapide et technique du futsal, pour analyser rapidement et correctement les actions et pour prendre les meilleures décisions. Le plus grand challenge, c’est de contrôler chaque match. Mes conseils seront de s’entraîner régulièrement, en collaboration avec un préparateur physique, et d’arbitrer autant de compétitions que possible.
FEDCALFOOT : Les joueurs en général rêvent de disputer un Mondial de la FIFA : Est-ce la même motivation pour un arbitre ?
P.G. : Bien sûr ! Cependant il n’est pas nécessaire d’arbitrer une Coupe du Monde pour s’amuser et prendre du plaisir. C’est possible à tous les niveaux, des catégories jeunes en allant jusqu’au top niveau mondial.
FEDCALFOOT : Quels étaient les objectifs de cette formation ? Que pensez-vous de la nouvelle structuration de l’arbitrage mise en place depuis deux saisons par la Commission Fédérale de l’Arbitrage (CFA) de la FCF ? La volonté de la CFA étant d’uniformiser et d’harmoniser l’arbitrage – au football à 11 comme au futsal…
P.G. : Créer l’uniformité dans l’interprétation des règles du jeu, améliorer le niveau d’arbitrage par des séances théoriques et pratiques, améliorer et assurer l’uniformité dans les examens et l’orientation des arbitres, convaincre les arbitres de l’importance d’une bonne condition physique… C’est le moteur de l’arbitrage moderne et mondial. Les arbitres font aujourd’hui partie d’une grande famille, quel que soit la discipline et le niveau auquel on officie.
FEDCALFOOT : Durant votre séjour vous avez également pu assister à deux rencontres du championnat de Super Ligue Futsal… Votre impression sur le niveau des équipes calédoniennes, des joueurs et des arbitres ?
P.G. : J’ai été agréablement surpris pas la qualité des joueurs et des quelques arbitres, qui sont d’ailleurs assez jeunes. Cependant, il est également clair que la formation est importante pour assurer un arbitrage approprié, cela afin d’améliorer le niveau de futsal en Nouvelle-Calédonie.
FEDCALFOOT : Il y a aussi cette particularité de la Super Ligue Futsal du fait que les arbitres sont également joueurs : cette dualité est-elle un avantage ou un inconvénient pour le développement de l’arbitrage en Nouvelle-Calédonie ?
P.G. : C’est un avantage de comprendre le jeu, mais d’un autre côté il est plus difficile d’avoir une certaine distance et une autorité respectée.
FEDCALFOOT : Pour finir, qu’avez-vous pensé de l’accueil et de l’organisation sur cette formation mis en place ici en Nouvelle-Calédonie ? Egalement du Centre International Sport et Expertise (CISE) aujourd’hui renommé OFC Education Centre ?
P.G. : Je ne peux qu’être enthousiaste et positif sur l’infrastructure, l’accueil et l’organisation du cours. La coopération avec les Arbitres et les Formateurs – Entraineurs - Dirigeants s’est également très bien déroulée. Maintenant l’intention est de créer une continuité en collaboration avec le formateur fédéral. Cette continuité doit être positive pour l’avenir du développement de l’arbitrage. Bien entendu, je suis impatient de contribuer au développement de l’arbitrage Futsal en Nouvelle-Calédonie et dans la zone OFC.
L’occasion pour FEDCALFOOT de revenir sur cette formation d’arbitrage, à travers une INTERVIEW dans laquelle Perry GAUTIER nous livre ses impressions et son sentiment sur l’arbitrage futsal en Nouvelle-Calédonie / Une ITW réalisée par Hervé BROSSARD, Formateur d’Arbitres Futsal FCF.
FEDCALFOOT : Perry GAUTIER, pourriez-vous revenir brièvement sur votre carrière et nous décrire votre expérience dans l’arbitrage futsal au plus haut niveau ?
PERRY GAUTIER : J’ai commencé comme arbitre de football, mais très vite je me suis retrouvé au futsal. J’ai immédiatement eu l’ambition d’aller le plus loin possible au futsal car je me sentais « chez moi » sur le terrain, dans une salle de sport. Mes premiers matches internationaux m’ont permis d’ajuster ma méthode d’arbitrage - plus large - qui était à l’époque nouvelle dans notre propre compétition. La Coupe du Monde en Espagne 96 et au Guatemala 2000 a confirmé que ce style était également apprécié par d’autres.
FEDCALFOOT : Quelles sont les compétences et les aptitudes physiques nécessaires pour devenir un bon arbitre de Futsal ? Et du coup quels conseils pourriez-vous donner à nos arbitres calédoniens ?
P. G. : Une bonne condition physique est absolument nécessaire aujourd’hui pour suivre le jeu rapide et technique du futsal, pour analyser rapidement et correctement les actions et pour prendre les meilleures décisions. Le plus grand challenge, c’est de contrôler chaque match. Mes conseils seront de s’entraîner régulièrement, en collaboration avec un préparateur physique, et d’arbitrer autant de compétitions que possible.
FEDCALFOOT : Les joueurs en général rêvent de disputer un Mondial de la FIFA : Est-ce la même motivation pour un arbitre ?
P.G. : Bien sûr ! Cependant il n’est pas nécessaire d’arbitrer une Coupe du Monde pour s’amuser et prendre du plaisir. C’est possible à tous les niveaux, des catégories jeunes en allant jusqu’au top niveau mondial.
FEDCALFOOT : Quels étaient les objectifs de cette formation ? Que pensez-vous de la nouvelle structuration de l’arbitrage mise en place depuis deux saisons par la Commission Fédérale de l’Arbitrage (CFA) de la FCF ? La volonté de la CFA étant d’uniformiser et d’harmoniser l’arbitrage – au football à 11 comme au futsal…
P.G. : Créer l’uniformité dans l’interprétation des règles du jeu, améliorer le niveau d’arbitrage par des séances théoriques et pratiques, améliorer et assurer l’uniformité dans les examens et l’orientation des arbitres, convaincre les arbitres de l’importance d’une bonne condition physique… C’est le moteur de l’arbitrage moderne et mondial. Les arbitres font aujourd’hui partie d’une grande famille, quel que soit la discipline et le niveau auquel on officie.
FEDCALFOOT : Durant votre séjour vous avez également pu assister à deux rencontres du championnat de Super Ligue Futsal… Votre impression sur le niveau des équipes calédoniennes, des joueurs et des arbitres ?
P.G. : J’ai été agréablement surpris pas la qualité des joueurs et des quelques arbitres, qui sont d’ailleurs assez jeunes. Cependant, il est également clair que la formation est importante pour assurer un arbitrage approprié, cela afin d’améliorer le niveau de futsal en Nouvelle-Calédonie.
FEDCALFOOT : Il y a aussi cette particularité de la Super Ligue Futsal du fait que les arbitres sont également joueurs : cette dualité est-elle un avantage ou un inconvénient pour le développement de l’arbitrage en Nouvelle-Calédonie ?
P.G. : C’est un avantage de comprendre le jeu, mais d’un autre côté il est plus difficile d’avoir une certaine distance et une autorité respectée.
FEDCALFOOT : Pour finir, qu’avez-vous pensé de l’accueil et de l’organisation sur cette formation mis en place ici en Nouvelle-Calédonie ? Egalement du Centre International Sport et Expertise (CISE) aujourd’hui renommé OFC Education Centre ?
P.G. : Je ne peux qu’être enthousiaste et positif sur l’infrastructure, l’accueil et l’organisation du cours. La coopération avec les Arbitres et les Formateurs – Entraineurs - Dirigeants s’est également très bien déroulée. Maintenant l’intention est de créer une continuité en collaboration avec le formateur fédéral. Cette continuité doit être positive pour l’avenir du développement de l’arbitrage. Bien entendu, je suis impatient de contribuer au développement de l’arbitrage Futsal en Nouvelle-Calédonie et dans la zone OFC.